Territoire

Liberté(s)

« La liberté consiste à se déterminer soi-même. »

G.W. Leibniz

Protection Judiciaire de la Jeunesse (PJJ)
UEAJ de Saint-Jean-le-Blanc #2021

Le projet Liberté(s) fait suite à deux précédents projets menés avec des jeunes de l’UEAJ de Saint-Jean-le-Blanc en 2019 et 2020, Faits divers et Rêve(s).

Le mercredi 14 octobre 2020, le Président de la République, Emmanuel Macron, a déclaré « C’est dur d’avoir 20 ans en 2020 ».
Le 21 octobre 2020, lors de l’hommage à Samuel Paty, le Président de la République a déclaré : « Nous continuerons, professeur. Nous continuerons ce combat pour la liberté et la raison dont vous êtes désormais le visage. »

A travers ce projet, nous avons souhaité aborder avec un groupe de jeunes les notions de liberté(s) individuelle(s) ou collective(s) en partant d’une question : « Qu’est-ce, avoir 20 ans en 2020 ?»

Nous avons pris comme point de départ du travail, différents stéréotypes (de genre, sociaux) et codes (vestimentaires, linguistiques, corporels) véhiculés dans un cadre de référence (groupe de personnes, réseaux sociaux) qui poussent tout un chacun dans un enfermement. Lors des séances d’écriture et d’improvisation (danse, théâtre), nous avons invité les jeunes, à partir de ces stéréotypes et codes, à s’en amuser et à les mettre à distance pour pouvoir raconter, de manière personnelle, la jeunesse d’aujourd’hui, ses aspirations, ses désirs.

Le contexte de crise sanitaire que nous avons connu ces derniers mois ayant provoqué beaucoup de restrictions et d’incertitudes quant à la possibilité d’envisager un travail théâtral, nous avons détourné cette contrainte et avons travaillé à la réalisation d’un film.

De forme hybride (mêlant documentaire et fiction), le film a été pensé comme un témoignage. De sa conception à sa réalisation, nous nous sommes appuyés comme lors du projet Rêves sur un processus de travail collectif impliquant tous les présents. Les encadrants et les accompagnateurs, tout comme les jeunes, ont participé au projet. Cette idée de travail collectif fut primordiale car elle a permis à chaque jeune de se sentir en confiance, libre d’explorer son propre imaginaire et sa propre inventivité, mais aussi de prendre en charge la technique (image, son).

Cette forme hybride de film a permis à chacun d’utiliser les outils d’expression mis à leur disposition (théâtre, danse, images filmées et/ou dessinées) pour représenter, évoquer et non illustre

Travail d’écriture et de mise en scène: Raphaël Trano
Travail chorégraphique: Namkyung Kim
Travail cinématographique: Vianney Lambert

Avec le soutien de la DRAC Centre-Val de Loire, la Région Centre-Val de Loire, la Préfecture du Loiret (dispositif OVVV)